wen.kroy
2007-12-15 06:38:44 UTC
Destruction généralisée :"Félicitations du FMI", cf. journal du PT (France) :
*****************************************************************************
Les félicitations du FMI :
Au pas de charge, le gouvernement Sarkozy-Fillon poursuit son
entreprise de destruction généralisée. Le 12 décembre,
quatre-vingt mesures doivent être adoptées en conseil des
ministres, aboutissant notamment à liquider les administrations
centrales et leurs services déconcentrés dans les départements
(Équipement, Action sociale, etc.) et à les faire passer sous
tutelle du ministère de l’Intérieur, par l’intervention « de préfets
surpuissants » (1).
Et le Premier ministre annonce que « toutes les grandes réformes
économiques et sociales seront lancées d’ici à fin 2008 » (2).
Toutes : Fillon cite le passage aux 41 annuités de cotisation pour
les départs à la retraite, l’augmentation du prix du gaz, la
refonte/démembrement du Code du travail (lire page 15), la
réforme du contrat de travail et de la formation professionnelle,
l’instauration d’ « un vrai système de flexisécurité à la française,
la fusion ANPE-Unedic, le gel des dépenses publiques, l’objectif
de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la
retraite ».
Est-il possible que cela continue ?
Ce 11 décembre, les dirigeants de « cinq partis de gauche »
(PS, PCF, Verts, MRC et radicaux de gauche) ont adopté une
déclaration commune exigeant des « mesures d’urgence »,
notamment pour le « pouvoir d’achat ». Les dirigeants de ces
partis « proposent de nombreuses mesures, notamment un
encadrement des loyers pour 2008, la généralisation du
chèque transport, l’augmentation de la prime pour l’emploi
de 50 % et une augmentation immédiate du SMIC (…),
l’augmentation générale des rémunérations (…) et la mise
en œuvre d’un plan de rattrapage des traitements dans la
fonction publique (…) ».
Quelques jours plus tôt (3), dans le rapport du Fonds monétaire
international (FMI) consacré à la France, on pouvait lire :
« La France est en mouvement. L’élection d’un nouveau président
et la nomination d’un gouvernement ouvertement réformateur
offrent à la France une occasion historique (…). Les priorités et
la méthode du gouvernement en matière de réformes sont
appropriées. »
En particulier, le FMI dénonce : « La hausse tendancielle du
SMIC, en renchérissant le coût du travail, a évincé les jeunes
et les non-qualifiés du marché du travail », et il salue « la
décision de ne pas accorder un coup de pouce au SMIC
en 2007 et suggère qu’elle soit pérennisée ».
Le même rapport du FMI approuve la fusion Unedic-ANPE
et la refonte du Code du travail…
Rappelons que le nouveau directeur du FMI s’appelle
Dominique Strauss-Kahn, dirigeant du PS.
Un récent sondage le présente comme le dirigeant le plus
populaire du Parti socialiste.
Comment comprendre que le dirigeant socialiste Strauss-Kahn
approuve depuis Washington toutes les mesures de Sarkozy,
auxquelles les dirigeants du PS, à Paris, disent vouloir s’opposer,
avec les dirigeants des autres partis ?
La réponse à cette question réside peut-être… dans l’attitude
des uns et des autres vis-à-vis du traité européen de Lisbonne.
Sur cette question, le communiqué des « cinq partis de
gauche » se conclut en effet par la mystérieuse phrase suivante :
« Ceux des partis de gauche et écologistes qui ont réclamé un
référendum rappellent leurs positions respectives. » (4)
Si l’on comprend bien, parmi ces cinq partis, certains sont
pour un référendum, d’autres pas (ceux-là — comme la direction
du PS — appuient la décision de Sarkozy d’imposer le traité de
Lisbonne sans vote populaire). Et parmi ceux qui sont pour le
référendum, certains sont pour le traité, d’autres, contre.
Mais le traité de Lisbonne, lui, que dit-il sur le SMIC, le Code
du travail, la flexibilité etc. ? Il dit mot pour mot ce que disent le
FMI et Sarkozy.
Peut-on se libérer de la politique réactionnaire du gouvernement
Sarkozy… sans dire non au traité de Lisbonne, et exiger la rupture
avec l’Union européenne ? Poser la question, c’est y répondre.
Daniel Gluckstein, secrétaire national du PT (France).
(1) Les Échos, 11 décembre 2007.
(2) La Tribune, 10 décembre 2007.
(3) Le 19 novembre.
(4) AFP, 11 décembre 2007.---------------------------------------------------
Chaque semaine, lire “Informations Ouvrières”, REJOINDRE LE
PARTI DES TRAVAILLEURS : Et vous ?
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Ce post est destiné à ceux qui veulent discuter et s'informer :
Salutations socialistes, républicaines et démocratiques :
wen
***@wanadoo.fr
PS : On peut s'abonner au journal du PT, pour 6 mois, au prix de
30,50 euros, ou pour un an moyennant 61 euros, en écrivant à :
Service abonnements Informations Ouvrières,
87 rue du Faubourg St Denis,
75010 Paris.
(Libellez votre chèque à l'ordre de "Informations Ouvrières").
PS (bis) : La révolution est inévitable et, si « l'émancipation des
travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes » (cf. Marx),
« la révolution sans un parti ouvrier révolutionnaire des travailleurs
elle est condamnée à être écrasée" (Engels et Marx tirant le bilan
de la "Commune de Paris" en 1871). Ce troisième post-scriptum
n'engage que les membres du PT (ou autres) qui font cette
analyse : Le PT comporte, en effet, 4 courants et ses membres
sont librement organisés (ou non) dans un de ces courants.
-------------------------------------------------------------------------------------
Le site du Parti des Travailleurs :
http://www.parti-des-travailleurs.org/
Le site de l'EIT :
http://www.eit-ilc.org/fr/index.php
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quatre-vingt mesures doivent être adoptées en conseil des
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centrales et leurs services déconcentrés dans les départements
(Équipement, Action sociale, etc.) et à les faire passer sous
tutelle du ministère de l’Intérieur, par l’intervention « de préfets
surpuissants » (1).
Et le Premier ministre annonce que « toutes les grandes réformes
économiques et sociales seront lancées d’ici à fin 2008 » (2).
Toutes : Fillon cite le passage aux 41 annuités de cotisation pour
les départs à la retraite, l’augmentation du prix du gaz, la
refonte/démembrement du Code du travail (lire page 15), la
réforme du contrat de travail et de la formation professionnelle,
l’instauration d’ « un vrai système de flexisécurité à la française,
la fusion ANPE-Unedic, le gel des dépenses publiques, l’objectif
de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la
retraite ».
Est-il possible que cela continue ?
Ce 11 décembre, les dirigeants de « cinq partis de gauche »
(PS, PCF, Verts, MRC et radicaux de gauche) ont adopté une
déclaration commune exigeant des « mesures d’urgence »,
notamment pour le « pouvoir d’achat ». Les dirigeants de ces
partis « proposent de nombreuses mesures, notamment un
encadrement des loyers pour 2008, la généralisation du
chèque transport, l’augmentation de la prime pour l’emploi
de 50 % et une augmentation immédiate du SMIC (…),
l’augmentation générale des rémunérations (…) et la mise
en œuvre d’un plan de rattrapage des traitements dans la
fonction publique (…) ».
Quelques jours plus tôt (3), dans le rapport du Fonds monétaire
international (FMI) consacré à la France, on pouvait lire :
« La France est en mouvement. L’élection d’un nouveau président
et la nomination d’un gouvernement ouvertement réformateur
offrent à la France une occasion historique (…). Les priorités et
la méthode du gouvernement en matière de réformes sont
appropriées. »
En particulier, le FMI dénonce : « La hausse tendancielle du
SMIC, en renchérissant le coût du travail, a évincé les jeunes
et les non-qualifiés du marché du travail », et il salue « la
décision de ne pas accorder un coup de pouce au SMIC
en 2007 et suggère qu’elle soit pérennisée ».
Le même rapport du FMI approuve la fusion Unedic-ANPE
et la refonte du Code du travail…
Rappelons que le nouveau directeur du FMI s’appelle
Dominique Strauss-Kahn, dirigeant du PS.
Un récent sondage le présente comme le dirigeant le plus
populaire du Parti socialiste.
Comment comprendre que le dirigeant socialiste Strauss-Kahn
approuve depuis Washington toutes les mesures de Sarkozy,
auxquelles les dirigeants du PS, à Paris, disent vouloir s’opposer,
avec les dirigeants des autres partis ?
La réponse à cette question réside peut-être… dans l’attitude
des uns et des autres vis-à-vis du traité européen de Lisbonne.
Sur cette question, le communiqué des « cinq partis de
gauche » se conclut en effet par la mystérieuse phrase suivante :
« Ceux des partis de gauche et écologistes qui ont réclamé un
référendum rappellent leurs positions respectives. » (4)
Si l’on comprend bien, parmi ces cinq partis, certains sont
pour un référendum, d’autres pas (ceux-là — comme la direction
du PS — appuient la décision de Sarkozy d’imposer le traité de
Lisbonne sans vote populaire). Et parmi ceux qui sont pour le
référendum, certains sont pour le traité, d’autres, contre.
Mais le traité de Lisbonne, lui, que dit-il sur le SMIC, le Code
du travail, la flexibilité etc. ? Il dit mot pour mot ce que disent le
FMI et Sarkozy.
Peut-on se libérer de la politique réactionnaire du gouvernement
Sarkozy… sans dire non au traité de Lisbonne, et exiger la rupture
avec l’Union européenne ? Poser la question, c’est y répondre.
Daniel Gluckstein, secrétaire national du PT (France).
(1) Les Échos, 11 décembre 2007.
(2) La Tribune, 10 décembre 2007.
(3) Le 19 novembre.
(4) AFP, 11 décembre 2007.---------------------------------------------------
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PS : On peut s'abonner au journal du PT, pour 6 mois, au prix de
30,50 euros, ou pour un an moyennant 61 euros, en écrivant à :
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87 rue du Faubourg St Denis,
75010 Paris.
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PS (bis) : La révolution est inévitable et, si « l'émancipation des
travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes » (cf. Marx),
« la révolution sans un parti ouvrier révolutionnaire des travailleurs
elle est condamnée à être écrasée" (Engels et Marx tirant le bilan
de la "Commune de Paris" en 1871). Ce troisième post-scriptum
n'engage que les membres du PT (ou autres) qui font cette
analyse : Le PT comporte, en effet, 4 courants et ses membres
sont librement organisés (ou non) dans un de ces courants.
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Le site du Parti des Travailleurs :
http://www.parti-des-travailleurs.org/
Le site de l'EIT :
http://www.eit-ilc.org/fr/index.php