Discussion:
A propos de "Le lambertisme ?" de Monsieur "fff" = "fantassin du fascisme et des falsifications" !
(trop ancien pour répondre)
wen.kroy
2007-08-14 18:19:07 UTC
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A PROPOS du PT, DE BLONDEL, DE LAMBERT ET DE L’ANARCHO-SYNDICALISME ...
L’entrisme trotskiste en milieu anarchiste
samedi 10 mai 2003
Christophe Bourseiller, Cet étrange monsieur Blondel. Enquête sur le
syndicat Force ouvrière, Éditions Bartillat, 1997.
par Ariane
Voici un livre savoureux qui mérite d’être dégusté à petites doses,
tant certaines des informations qu’il contient ouvrent des
perspectives sur d’autres recherches qui restent à faire. Christophe
Bourseiller, connu autant comme acteur que comme écrivain, continue de
nous surprendre par ses enquêtes pointues sur certains courants
politiques qui préfèrent la discrétion et l’obscurité à la lumière du
jour.
Comme son titre l’indique, ce livre est consacré à Marc Blondel, le
dirigeant du syndicat français Force Ouvrière (FO), mais c’est le
chapitre central, qui occupe plus de la moitié des pages de l’ouvrage
qui est à nos yeux le plus intéressant. Il s’intitule : Le lambertisme
: histoire d’un réseau d’influence.
Le lambertisme ?
Pour ceux qui s’intéressent à la politique, il s’agit de l’un des
courants qui, en France, mais aussi dans d’autres pays, se revendique
de la quatrième internationale de Léon Trotski. En Suisse, les
militants de ce courant se regroupent notamment dans l’Union des
cercles pour une politique ouvrière (UCPO) et en France dans le Parti
des travailleurs (PT). Leur grand leader, qui fut candidat à la
présidence française en 1988, se nomme Pierre Boussel, mais il se fait
appeler Lambert, d’où le nom de lambertisme.
Fidèles en cela à la pensée de Léon Trotski, les lambertistes
pratiquent l’entrisme dans les organisations du mouvement ouvrier
(partis, syndicats, etc.). Certains d’entre eux semblent avoir une
prédilection pour les organisations anarchistes et
anarcho-syndicalistes. Dans l’après-franquisme, la CNT et la FAI
d’Espagne ont été victimes d’interventions de ce type - notamment dans
la région de Valence - ayant comme résultat un affaiblissement durable
de ces organisations. Ici même, nous avons été assez directement
concernés par ce problème lorsque la correspondante helvétique du
périodique Le Monde libertaire, s’est avérée être une militante
lambertiste (voir Le Monde libertaire et la Suisse, dans L’Affranchi
n° 3, été 1992).
Le livre de Bourseiller donne donc d’importantes indications sur cette
pratique en France. Il nous explique entre autres - et ce n’est pas là
le moindre des paradoxes - que l’on peut être lambertiste sans être
obligatoirement trotskiste, du fait que nous avons affaire à une sorte
de secte qui tourne autour du leader fondateur et où tout le monde n’a
pas accès à la même information.
L’organigramme du lambertisme français est constitué de quatre cercles
concentriques. Au centre il y a l’organisation politique, le Parti ;
ensuite on trouve les proches camarades de Pierre Lambert qui
n’adhèrent pas nécessairement au parti, mais sont associés à la
direction du réseau ; le troisième cercle est constitué des
responsables politiques et syndicaux qui acceptent d’aider Lambert ou
d’être aidés par lui et qui ne sont généralement pas trotskistes ;
enfin on trouve les simples compagnons de route qui signent les
innombrables pétitions (une spécialité lambertiste que l’on retrouve
aussi en Suisse) et qui s’intègrent ponctuellement à des comités
contrôlés par le parti.
Comme nous l’avons déjà signalé, les militants lambertistes pratiquent
l’entrisme, ils pénètrent différentes organisations pour s’emparer des
postes importants. En France, cette tactique a remporté des succès
significatifs dans la Franc-maçonnerie, à la Libre Pensée... et bien
sûr dans le syndicat Force Ouvrière où l’opération fut
particulièrement délicate.
FO est un produit de la guerre froide qui a vu le jour grâce au
soutien financier des syndicats américains, donc, indirectement de la
CIA. La centrale regroupe en son sein des anticommunistes de droite et
de gauche. Que des trotskistes, c’est-à-dire des marxistes-léninistes
soient parvenus à y faire leur trou est donc a priori
surprenant. Bourseiller nous explique qu’un tel exploit fut en partie
redevable à l’action de quelques « anarchistes ». C’est grâce à une
telle casquette que des proches de Lambert ont pu déjouer la méfiance
de leurs camarades, parvenant ainsi à monter les marches de la
bureaucratie de FO. Pendant que d’autres, anarchistes patentés, ne
ménageaient pas leur soutien aux membres du parti.
Quelque part entre le troisième et le quatrième cercle lambertiste on
trouvait, par exemple, Maurice Joyeux qui apparaît comme un « copain »
de Pierre Lambert. A la fin des années quarante et au début des années
cinquante, les deux hommes se côtoient dans un groupe de syndicalistes
qui prétend réaliser l’unité entre la CGT et FO. Dès lors, « Maurice
Joyeux, on le verra souvent parrainer des réunions lambertistes, ou
joindre son nom à la litanie des multiples pétitions trotskistes. Il
devient un compagnon de route occasionnel... » (p. 109). Ce célèbre
pilier de la Fédération anarchiste fut-il conscient du rôle que lui
faisaient jouer les lambertistes ou était-il un idiot utile ? Nous
laissons aux historiens du futur le soin de trancher. En tout cas,
selon d’anciens trotskistes, « l’infiltration lambertiste dans le
mouvement anarchiste (...) a été profonde et fructueuse » (p. 127).
Dans cette entreprise, deux bureaucrates de FO ont joué un rôle
important, il s’agit de Joachim Salamero et d’Alexandre Hébert. Ici,
nous avons affaire à d’authentiques lambertistes qui n’ont
d’anarchiste ou d’anarcho-syndicaliste, comme ils aiment s’appeler,
que la plume sur le chapeau. Outre le fait qu’il est permanent
syndical de FO en Gironde (Bordeaux), Joachim Salamero est président
de la Fédération nationale de la Libre Pensée, une organisation qui,
en France, est désormais « totalement passée sous contrôle lambertiste
» (p. 224).
Quant à Alexandre Hébert, l’inamovible secrétaire départemental de FO
en Loire-Atlantique (Nantes), il n’hésite pas à se présenter, sous la
plume de son biographe, comme « le dernier des libertaires » [1] de
l’Hexagone. Mais d’une part, Hébert serait depuis 1969 membre du
bureau politique du parti lambertiste, de l’autre il a tissé des liens
pour le moins étranges avec des politiciens de droite et d’extrême
droite. En 1965, Alexandre Hébert appelait à voter pour le
député-maire sortant de Nantes, André Morice, un radical, partisan de
l’Algérie française, qui s’était illustré, en 1957, comme ministre, en
électrifiant la frontière entre l’Algérie et la Tunisie. D’autre part,
le biographe que Hébert s’est choisi, Joël Bonnemaison, a milité, dans
les années soixante-dix, au Front National. Ce Bonnemaison aurait
Alexandre Hébert et Jean-Marie Le Pen. Depuis lors « les deux hommes
se connaîtraient et s’apprécieraient » (p. 240).
En 1960, Hébert et Salamero sont à l’initiative d’une Union des
anarcho-syndicalistes (UAS) à laquelle participent plusieurs militants
très actifs de la Fédération anarchiste, Salamero étant alors
responsable de son Bulletin interne. L’UAS cessera d’être en odeur de
sainteté dans le mouvement libertaire en 1969, suite à des
déclarations d’Alexandre Hébert comparant Daniel Cohn-Bendit à
Hitler. Dans un premier temps, les lambertistes de l’UAS, tel
Salamero, prennent leur distance avec Hébert. En 1970, sous la
pression de jeunes recrues issues de mai 1968, une fusion entre l’UAS
et l’Alliance syndicaliste (constituée de libertaires adhérents à
différents syndicats réformistes) se produit. Marginalisés, des
lambertistes quittent le navire et se mettent à publier un bulletin
prétendument anarchiste intitulé Pour nous le combat continue. En
1975, l’UAS d’Alexandre Hébert renaît de ses cendres et, en 1996,
cette organisation prétendument anarcho-syndicaliste adhère
officiellement à l’Entente internationale des travailleurs
(l’Internationale lambertiste). On retrouve parmi ses membres actifs
Joachim Salamero, Joël Bonnemaison, etc.
D’un autre côté, un autre lambertiste, Serge Mahé, anime une Alliance
des syndicalistes anarchistes qui édite La Lettre anarchiste, un
bulletin en vente à la librairie Publico de la Fédération anarchiste à
Paris. Comme le dit si bien Bourseiller, encore aujourd’hui « Le
mouvement anarchiste continue à subir les démonstrations d’affection
des lambertistes » (p. 244).
Les lambertistes sont toujours les premiers à faire de grands appels à
l’unité, mais il s’agit de discours de façade. Dans la pratique, ils
sont les champions de la scission. Ils n’aiment guère êtres noyés dans
la masse et préfèrent avoir affaire à des groupes divisés. Après une
scission ou l’échec d’une tentative d’unité, ils s’arrangent pour
garder des gens des deux côtés, tant que possible à des postes-clé. On
vient de le voir, avec les pseudo-anarcho-syndicalistes, mais de
nombreuses affaires du même genre se sont produites avec d’autres
organisations. Un exemple : en 1984, certains de leurs militants ont
provoqué une scission dans la Fédération de l’éducation nationale
(FEN) pour rejoindre le syndicat des enseignants de FO. Le but de
cette manœuvre ? Avant tout, d’empêcher un rapprochement prévisible
entre les deux syndicats. Une fois l’opération terminée, les
lambertistes conservent pourtant un courant organisé au sein de la
FEN. Des actions semblables se sont produites vis-à-vis de l’Union
nationale des étudiants de France (UNEF), au sein de la
Franc-maçonnerie, etc.
pourquoi tout ça ? Certainement pas pour faire avancer la révolution !
Il existe sans doute des motivations clientélistes. Comme le dit un
ancien militant de ce courant : « le lambertisme, c’est à la fois un
idéal qui a échoué, et une PME qui a réussi » (p. 246). Contrôler des
institutions disposant de fonds importants, placer ses amis à des
postes de bureaucrates syndicaux... peut être intéressant. Un
Alexandre Hébert ne s’est d’ailleurs pas contenté d’avoir fait toute
sa carrière à FO, il est aussi parvenu à y placer son fils.
Mais on peut également poser une autre hypothèse : un service de
renseignement n’aurait-il pas tout intérêt à infiltrer un tel groupe ?
Quoi de mieux pour observer et diviser syndicats et autres
organisations que de pénétrer un collectif qui justement applique une
telle stratégie ? On ferait ainsi d’une pierre deux coups en
infiltrant le parti lambertiste et les associations que lui-même
infiltre... Nous avons en tout cas intérêt à être attentifs aux
tactiques qui ressemblent à celles évoquées ci-dessus, qu’elles soit
impulsées ou non par des lambertistes.
[1] Joël Bonnemaison, Alexandre Hébert. 50 ans de luttes syndicales,
Ed. du Rocher, Monaco, 1996
Monsieur fff, ou dois-je plutôt écrire : Monsieur le "fantassin du
fascisme et de la falsification",
Pourquoi ne pas avoir fait votre propre message sous le titre de
"Le Lambertisme" ?
Pourquoi vous changez mon titre pour glisser votre pointe haineuse
et vos immondices à la fois fascistes et staliniens ?
S'il est vrai qu'il faut lire les livres pour se faire une idée, moi
je constate que vos lectures ne vous ont pas servi : Pas étonnant,
votre système de raisonnement est celui d'un "jamesbondiste" 0000, 0
à la petite semaine (*).
Membre de l'OCI/PCI/CCI depuis mai 1968, je peux vous dire que
(comme nous l'avons toujours écrit) dans notre parti, il règne une
totale démocratie, que l'entrisme que nous pratiquons est toujours
au grand jour et que la porte de ce parti (section française de la
IV° Internationale) est ouverte en grand dans les 2 sens :
Celui qui est OK devient membre, celui qui n'est plus OK avec
les textes démocratiquement votés dans nos instances peut
partir...
Mais oui, je conseille la lecture du livre qui montre et démontre les
infamies de Monsieur Bourseiller et les vôtres.
Du reste nous mettons en pièce Bourseiller qui n'a jamais répondu
aux accusations de falsification dont nous l'accusons pourtant tellement
sérieusement que nous lui dénions son titre de "journaliste" !
Le silence aussi de tous les autres falsificateurs (vivants) que nous
épinglons est assourdissant.
En effet, vous ne parlez pas des 2 livres que nous avons écrits
et qui dément tout ce qui précède point par point : ce qui est étrange
(ou très malveillant ?) de votre part !
Ces livre sont :
1°" Le Trotskysme et les trotskystes" de Jean-Jacques Marie (chez Armand Colin) et
2° "Itinéraires" de Daniel Gluckstein et de Pierre Lambert (chez éd. du Rocher)
On peut les commander auprès de notre Librairie "La SELIO" :
SELIO,
87 rue du Faubourg-Saint-Denis,
75010 PARIS (France)
Chaque livre est au prix de 25 euros et il y a toutes les preuves que vous
êtes, Monsieur "fff" un petit "fantassin du fascisme et des falsifications" !
A bon entendeur :
wen
(*) Je conseille pour bien s'imprégner de l'esprit d'individu comme "fff"
de se délecter en regardant le récent film "OSS 117, Le Caire Nid d'espions.
fff
2007-08-16 14:06:14 UTC
Permalink
je suis déjà "tsar bomba"!

n'en jetez plus...,

fff, mort de rire.

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